Une acupunctrice était employée par la fondation AVEC du Pr Khayat, pour travailler dans le service d’oncologie de la Pitié-Salpêtrière. « Au début, je devais m’occuper plutôt du personnel, car c’est un service difficile et les infirmières ont besoin de soutien. Mais rapidement, voyant ma façon de travailler, il a été décidé que je devais aussi traiter des patients », nous explique l’acupunctrice Claudia Gouda. Le Dre Boostandoost commence alors à proposer à ses patients ayant une baisse de plaquettes de suivre des séances d’acupuncture. « L’acupuncture peut aider à amoindrir beaucoup d’effets collatéraux de la chimiothérapie : douleurs, nausées, problèmes digestifs… Ceci est d’ailleurs reconnu par l’Organisation mondiale de la santé. Et bien sûr, il y a les effets sur les résultats sanguins, et notamment sur le taux de plaquettes, que nous voyons avec le Dre Boostandoost », indique Claudia Gouda.Au bout de 2 ans de travail conjoint avec la chimiothérapie et l’acupuncture, la cancérologue décide de documenter le travail effectué, tellement les résultats sont bons. « Nous avons sous les yeux les preuves biologiques de ce que nous faisons. L’acupuncture favorise clairement l’augmentation du taux de plaquettes, ce qui permet le maintien de la chimiothérapie, précise le Dre Boostandoost. Pour moi, la médecine conventionnelle et les médecines complémentaires ont tout à gagner à se rapprocher de plus en plus. De toute façon, nous n’avons pas le choix, la médecine conventionnelle seule n’arrive pas à tout guérir. »